Comme l'indique
l'annuaire de la Charente 1903, et
comme vous pourrez le constater au fil de cette page, Vitrac a,
des années durant, connu une intense activité rurale, artisanale et
commerciale. Ce sont des scènes et des personnages de la vie quotidienne
d'antan que nous vous proposons de faire revivre maintenant à l'aide de
photographies d'époque.
Passé plus ou moins lointain... Souvenirs pour les plus anciens, découverte pour
les plus jeunes... Petit voyage au XXème siècle.
1912 : Pierre-Ernest Maury
au volant de la Panhard & Levassor de son père Louis Maury marchand
drapier à Vitrac et Angoulême.
Le permis de conduire de
Louis Maury (certificat de capacité ) à l'époque.
Les facteurs prêts pour la tournée.
À gauche M. Homont, facteur et
cordonnier.
Pause "photographie": M.
Jouanneau, Auguste Vergnaud, M. Jolet, Emile Denys...
Le film
ci-dessous a été tourné en 1957 par mon oncle Jean Vergnaud. La
promenade familiale avec Jeannette, sa femme et ses enfants Annette et
Michel nous fait découvrir le Vitrac Saint Vincent de l'époque : La
maison "Mouchet" près de l'église a disparu (place blanche aujourd'hui).
Mademoiselle Léaud (avec son chat sur l'épaule), ma grand-mère Octavie
Vergnaud (qui secoue son panier à salade) le jour de la foire mensuelle
(le 3 de chaque mois), l'épicerie alors en pleine activité, la recette
buraliste de mon grand-père qui vendait du tabac, des journaux et
illustrés, des article de pêche et de chasse, les bâtiments remplacés
aujourd'hui par la salle des fêtes, la place de l'église, le Rivaillon,
la pompe en état de fonctionnement, mon grand-père, André Vergnaud et
ses chiens de chasse, les près où nous aimions nous retrouver pour
pêcher et manger une bonne collation, l'écluse près de l'actuel atelier
municipal...Ce film nous permet une belle plongée dans l'histoire
locale.
ÉLECTIONS
À RISQUES...
Témoignage de
Marie-Louise Goursaud
(juin 2010)
Votre arrière
grand-père Auguste Vergnaud, maréchal ferrant s’était présenté
aux élections contre les propriétaires terriens, élections qu’il
a perdues. Pour se venger, ses adversaires ont tout fait pour
faire péricliter sa maréchalerie. Votre grand-père, André, a
cependant continué son métier de maréchal mais il s’est associé
avec le charron Emile Denis, son beau-frère, et a également
vendu et entretenu des machines agricoles. Mélanie, la sœur de
votre grand-père, a elle, continué de s’occuper de l’auberge
familiale.
COMMERCES
AMBULANTS
Arrivée sur la place d'attelages divers.
A gauche, l'épicerie ambulante "Au planteur de Caïffa"*. Le "Caïffa"
passait tous les jeudis et proposait du sucre, du chocolat, du sel, du
poivre, des brosses à dents, du savon... Sur l'âne, Marc Colombier.
*La société
Au
Planteur de Caïffaa
été fondée en1890par
Mr et Mme Michel Cahen. Initialement uniquementtorréfacteur,
vendant toute une gamme decafédans
son magasin, Michel Cahen tout en restant spécialiste du café,
transforme son magasin enépicerie.
Il ouvre alors un deuxième puis un troisième magasin et de nombreux
autres en province.
Dans la France encore très majoritairement rurale de
la fin du XIXe siècle et du début du 20ème, il est important d'aller
chez l'habitant. De nombreuses
succursalessont
créées. Ces magasins servent à irriguer lescampagnes.
De nombreuxcolporteurs
iront proposer les produits de la société. À pied avec des
poussettes à bras, à vélo en triporteur, avec des voiturettes tirées par
des chiens ou un cheval, ces milliers de colporteurs font très vite
partie du paysage rural français. Le "Caïffa" comme on l'appelle, avec
sonuniformevert-bouteille
et sacasquetteportant
le nom de la maison devient aussi populaire que lefacteur.
Le caisson qu'il trimbale d'environ 1/2 mètre cube aux roues cerclées de
fer qui tintent sur les pavés disjoints est peint aux armes du «Planteur
de Caïffa». Il propose aux ménagères café, épices, levures, farines et
différentes spécialités vendues directement sous la marque "Caïffa".
Source WIKIPEDIA
D'autres tournées se sont succédé au
fil du temps...
Ici en 1973, devant la Poste, le
camion de M. Délias (fruits, primeurs, poissons..) et ses
clientes. De droite à gauche, Madame Cormenier (receveur de la Poste),
Mélanie Denys, Octavie Vergnaud et Jeaninne Bohère.
Pose sérieuse au moment des vendanges.
Sous le pont :
Jean, Jeanine , Georgette et Yvonne Bellet
. (Seconde carte colorisée par Nick et Cath Hawkes
- Merci à eux)
-
Mme Lucie Vergnaud, veuve de Gabriel Vergnaud, frère de mon
arrière grand-père et grand-mère de Gabriel Normand qui par la
suite tiendra l'épicerie et le bar.
L'épicerie et le bar
dans les années 50. (Photographie extraite du film de M. Nebout)
Gabriel, Denise et Claudine Normand devant
l'épicerie, bar.
-Mme Blanchier puis plus tard Mme Desvergne.
Chez
Galardou :
- M.
et Mme Prosly
BOUCHERIE
-
M. André Soulat à partir de 1946. La boucherie sera reprise ensuite jusque dans
les années 80 par M. et Mme Fort.
LE SAUCISSON "NOUVEAU"
Témoignage d'Elise Dagnas
(2010)
"Lorsque M. Soulat est arrivé en 1946, il s'est
d'abord installé dans ce qui fut plus tard l'épicerie de
Mme Desvergne. Je me souviens du bon saucisson qu'il
confectionnait. Je n'en avais jamais mangé. C'était du
saucisson à l'ail qui avait un goût, un goût ! Abel qui
a pris la suite de M. Soulat savait encore le faire mais
depuis, je n'en ai jamais retrouvé qui avait ce
goût nulle part ailleurs. "
BOULANGERIE
-
Mmes, MM René
et Yvonne Bellet puis Jean et Irène Bellet. La boulangerie sera
reprise par M. Baudouin puis par M. Bernard Driet et enfin par Stéphane Delage jusque dans les
années 2000.
Stéphane Delage au
fournil
-
M. Michel, meunier et boulanger (voir ci-dessous le
témoignage d'Edgar Bissirier)
MARÉCHAUX
- FERRANT
-
MM Auguste Vergnaud, mon arrière-grand-père et Gabriel Vergnaud,
mon arrière-grand-oncle puis par la suite M. André Vergnaud, mon grand-père.
André Vergnaud
-
MM Ancel puis André Lasnier
-
MM Alfred et Jean Sardin
CHARRONS - TONNELIER
-
MM. Emile et Alexandre Denys
Mon grand oncle Emile et son fils Alexandre Denys, charrons sur la place devant la
poste.
Les charrons au travail dans la ruelle devant leur
atelier.
Ferrage de roue sur la place.
Film tourné par mon oncle Jean Vergnaud ( Grands mercis
à son fils, mon cousin Michel qui l'a numérisé et transmis).
Les plus anciens vont
reconnaître les trois charrons, mon grand oncle Emile Denys et
ses deux fils, Alexandre et Fernand. En arrière plan la poste et
sur le côté la recette buraliste de mon grand-père. Parmi les
spectateurs et spectatrices, Edgar et Georgette Bissirier,
Monsieur Vergnaud, receveur de la poste, son épouse et ses
enfants, ma tante Jeannette Vergnaud, ma grande tante Mélanie
Denys épouse d'Emile. Si vous reconnaissez d'autres personnes,
n'hésitez pas à me le faire savoir.
Leurs réalisations quelques années plus tard...
Mon grand-père André Vergnaud avec
Alexandre Denys préparant une machine agricole.
(Seconde photo colorisée
par Nick et Cath Hawkes - Merci à eux)
-
M. Jean Guimard (Tonnelier)
BOURRELIER
-
M. Angel Mouchet ( cousin au 2ème degré de mon grand-père André)
LA CABANE DU BOURRELIER
Témoignage d'Elise Dagnas
(2010)
"Là où se trouve aujourd'hui la salle des fêtes
étaient regroupés : un coiffeur, un café, une salle de
danse et la cabane du bourrelier. on y accédait par un
petit chemin qui passait en arrière des bâtiments et qui
donnait sur une petite cour où il y avait un puits. "
Avant la salle des fêtes (Photographie extraite du film
de M. Nebout)
SABOTIER
-
M. François Colombier
CORDONNIER
-
M. Homont
- M. Martial
(dit Marcellin) Fourgeaud (à la grange)
Martial Fourgeaud
LE "PÈRE"
FOURGEAUD
Témoignage de Jeannine Vergnaud (Bohère)
(2010)
le "père" Fourgeaud, le cordonnier, dont l'atelier
était situé à "La Grange" ne refusait jamais le travail.
Son échoppe était remplie de chaussures à réparer qui
s'accumulaient. Il fallait souvent attendre la
réparation de longs jours si bien que quelques fois, les
pieds des enfants avaient grandi et les chaussures
devenues trop petites ! Pour pallier à ce souci, mes
parents m'avaient conseillé d'assister en direct à la
réparation... pour mon plus grand plaisir!
Témoignage d'Elise Dagnas
(2010)
Monsieur Fourgeaud était
très courageux car il avait énormément de travail. Bien
souvent, il travaillait la nuit dans son atelier car
dans la journée, il s'occupait de sa ferme.
Alexandre Denys (charron), André Soulat (boucher),
Angel Mouchet (bourrelier), André Lasnier (maréchal-ferrant), Guy
Lasnier, Anne-Marie Soulat, Monique Lasnier.
MAÇONS
- COUVREURS
-
MM. Léonard et Edgar Bissirier
-
M. François Fourgeaud
-
M. Adrien Chêne
-
M. Jean-Paul Coldeboeuf
ENTREPENEUR
- MM Pierre Mesnard, père et fils
MARCHAND DE GRAINS
-
M. Octave Mouchet ( dit "Le procureur")
TAILLEUR
-
M. Emile Penard ( Milou ou Cousou )
-
M. Pierre Nebout qui était sacristain également et jouait de
l'harmonium à l'église.
COIFFEUR
-
M. Pierre Précigout
-
M. René Chêne
-MENUISIERS -
CHARPENTIERS
-
M. François Normand
-
MM Émile puis Jean-François Blanchon ( à
Villeboeuf )
- M.
Albert Sardin ( à La Brande)
MARCHANDS DE COCHONS
-
M. Roger Lasnier
-
M. André Lalay
ELEVEURS
-
MM Dutrias et Fort (bovins)
-
M. André Soulat (ovins)
MODISTE
CHAPELIÈRE
-
Mme Noëllie Lasnier
TISSUS NOUVEAUTÉS-
-
M. Louis
Maury
COUTURIÈRES
REPASSEUSES
-
Mme Marie Malherbe
(jusqu'en 1920)
-
Mlle Thérèse Michaud (à la Grange)
-
Mme Amélie Barraud - Rivet ( à Sameau)
-
Mme Louise Homont (née Vergnaud, cousine germaine de mon
grand-père André)
TEINTURIER ET MARCHAND DE LAINE
-
MM François et Adrien Michelin
Cet endroit est devenu plus tard une chambre
d'hôtes durant quelques années : La Lainerie
BATTAGE
DE GRAINS
-
M. Robert puis Pierre Trapateau ( au Maine Barreau )
MOULIN A HUILE
-
M. Sylvain (dit Pierre) Fort ( à La Seurre)
HUILE DE NOIX
Témoignage d'Elise Dagnas
(2010)
C'était un moulin à huile de noix. A l'époque, dans
les champs, il y avait des noyers. Les gens ramassaient
leurs noix. Le soir à la veillée, on se mettait ensemble
et on "énoisait" comme on disait. Les hommes cassaient
les coques et les femmes triaient les cerneaux.
Pendant ce temps là dans l'âtre, où on jetait les
coques, cuisaient les haricots avec des couennes qu'on
mangeait lorsque le travail était fini. Ensuite , on
allait porter nos noix au moulin. Là, elle étaient
déposées sur une grande plateforme sur laquelle tournait
une grosse roue qui écrasait les noix jusqu'à ce
qu'elles se transforment en pâte. Cette pâte était mise
à chauffer dans un grand chaudron puis portée dans le
pressoir qui la transformait en huile. L'opération
terminée, le meunier procédait à une deuxième chauffe.
Il fallait faire attention à ne pas griller les noix car
l'huile aurait eu mauvais goût. A l'époque, il y avait
de la concurrence et ce genre d'erreur pouvait coûter
cher. On n'hésitait pas à faire des kilomètres avec une
charrette à bras pour faire l'huile !
CHAUD DEVANT
Témoignage d'Adèle Raynaud (Barussaud)
et de son frère Abel Raynaud
(2011)
J'ai un souvenir amusant de
ces veillées près de la cheminée. Dans les maisons, il
n'y avait pas de chauffage à cette époque et je me
rappelle de ces deux sœurs qui habitaient La Grange et
qui arrivaient toujours les premières pour se placer
tout au près du foyer de la cheminée. Il ne faisait pas
chaud dans la maison et les autres qui arrivaient plus
tard devaient se contenter des places restantes. Ils
avaient froid mais tant pis pour eux! Ma cousine chez
qui nous allions "énoiser" avait trouvé une riposte en
jetant de gros paquets de coques de noix dans l'âtre. "-
N'en mettez pas tant ! protestaient les deux sœurs.
- Mais vous voyez bien que les autres ont froid ! ". Et
elles eurent, quant à elles...très chaud!
BURALISTE
-
MM Auguste et André Vergnaud ( mes arrière grand-père et grand -
père). Mon grand père sera également dépositaire de journaux,
revues, magazines et d'articles de pêche et de chasse.
Mes grands-parents, André et Octavie
Vergnaud avec mon frère Jean-Daniel et moi devant le bureau
de tabac (recette buraliste).
(Seconde photo colorisée
par Nick et Cath Hawkes - Merci à eux)
CAFETIERS, AUBERGISTES,
RESTAURATEURS
-
M. Auguste Vergnaud et Mélanie Denys ( père et sœur d'André, mon
grand - père)
-
Mme Lucie Vergnaud
-
Mme Guimard
-
Mme Blanchier
-
M. Pierre et Mme Marie Précigout
-
Mme Thérèse Lasnier
-
M. Gabriel Normand
-Mme Michelle Haase (11/88 à 02/92)
-
M. Philippe Villette
-
Mme Eliane Sanchez
Eliane Sanchez et
Olivier Carmona devant le bar-restaurant avant la fermeture en
2011.
Hayley Stringwell - Ouverture d'un salon de thé en mars
2020 et fermeture en août 2021 en raison de la pandémie
"Covid 19"
DOCTEUR EN MÉDECINE,
REBOUTEUSE, GUÉRISSEUSE...
-
Mlle Clothilde Léaud
(Seconde photo colorisée par Nick et Cath Hawkes - Merci à eux)
MADEMOISELLE LÉAUD.
Témoignage de Jeannine Vergnaud (Bohère)
(2010)
Mademoiselle Léaud fut longtemps "l'âme" du village.
Elle avait un diplôme de docteur en médecine mais elle
abandonna la médecine pour se consacrer à soigner sa
maman. Elle entretenait l'église toujours propre et
magnifiquement décorée de fleurs par ses soins. Elle
était aussi très bonne pianiste et organisa des
spectacles de chants remarquables. Elle fut aussi à
l'initiative de séances de théâtre appréciées de tous.
Je me souviens particulièrement d'une pièce "Ces dames
aux chapeaux verts " qui fut un véritable succès. De
partout dans la région, on venait voir Mlle Léaud qui
était devenue une excellente et appréciée "rebouteuse".
Témoignage d'Adèle Raynaud (Barussaud)
et de son frère Abel Raynaud
(2011)
Un jour ma grand-mère
s'était fait piquer par une guêpe à l'annulaire qui
portait son alliance. Le doigt avait bien entendu gonflé
et que faire sinon couper l'alliance ? Mademoiselle
Léaud qu'elle est allée consulter lui a alors conseillé
de faire bouillir des feuilles de noyer, d'ajouter du
vinaigre et de faire tremper la main dans ce mélange
tiède. Depuis deux jours la gêne et la douleur l'avaient
empêché de dormir et là, elle s'est endormi... tellement
elle était soulagée. Le doigt a ensuite repris son
aspect normal. Mlle Léaud avait vraiment une très grande
connaissance des herbes et des plantes, remèdes naturels
pour soigner et guérir toutes sortes de maux. Et
en plus, il faut préciser que tout cela était gratuit
car Mlle Léaud refusait d'être payée. Pour compenser, on
essayait de lui porter des œufs ou de la volaille mais
il fallait vraiment insister pour qu'elle accepte.
NOTAIRES
M. Jean-Baptiste Maisondieu
(ci-après : extrait d'un acte de 1860)
-
M. Amédée Basset
-
M. Pierre
Gignat
AU XVIIIème SIÈCLE.
D'après un écrit de Léon
Tardieu
Au XVIIIème siècle, Vitrac avait déjà ses notaires :
Asaïc à Margnac et Veyret, notaire royal au bourg de
Vitrac. Ces deux notaires ont été élus députés en 1790
et ont représenté la commune à l'Assemblée Constituante.
FOIRE MENSUELLE
Le
troisième jour du mois avait lieu la foire jusqu'au début des
années 60.
Pose sur la place un jour de marché, le 3 août 1949, pour ma mère Jeannine
Vergnaud (Bohère) et ma tante Roberte Bohère (Chauvet)
Jour de foire
dans les années 50. (Photographies extraites du film de M.
Nebout)
Vous désirez apporter une précision, vous
avez une photographie représentant une activité de
l'époque, merci de me contacter :
bohere.alain@orange.fr
Glissades sur le Rivaillon gelé.
HIVERS RUDES.
Témoignage d'Edgar Bissirier
(2010)
Je me souviens du Rivaillon complètement gelé. J'étais
gamin, j'avais 11 ans, c'était en 1932 et nous faisions
des glissades entre les deux ponts. Cela s'est reproduit
en 1956, l'écluse était gelée aussi..
Témoignage de Jeannine Vergnaud (Bohère)
(2010)
Une année où il avait fait très froid, l'écluse était
recouverte d'une couche de glace qui semblait épaisse.
Mes frères, Michel et Henri, qui n'étaient pas bien
grands, décidèrent d'aller faire des glissades sur ce
beau miroir. Tout à coup, la glace céda sous leur poids
et ce fut l'intervention de Gabissou qui leur évita la
noyade.
Un temps à ne pas mettre un
chien...dehors !
Mes cousins
Alexandre Denys (à l'accordéon) et son frère Pierre (à la batterie)
en 1938.
Réunion au sommet : Gabriel Normand,
Jean Bellet, Pierre Denys, Louis Vergnaud, Alexandre Denys, Jean
Vergnaud, Théophile Fort (Fifi), Marcel Précigout (tué au maquis)
Alexandre Denys prêt pour le bain à l'écluse (devant
l'atelier municipal d'aujourd'hui).
L'ECLUSE.
Témoignage d'Edgar Bissirier
( octobre 2010)
L''écluse alimentait un moulin à grains. La retenue
d'eau permettait de faire tourner la roue qui était
située en contrebas. A l'époque, il y avait deux
boulangers : Michel, le patron du moulin, et Bellet
. J' ai vu fonctionner ce moulin et l'ai même vu
brûler en 1930.
Sortie des communiants. À
droite, au fond, l'atelier du menuisier, François Normand.
Ma grand-mère, Octavie Vergnaud, et ma grande tante,
Mélanie Denys avec Monsieur Martial
Vergnaud, receveur de la poste.La
poste avant d’être située sur la place était là où se trouvait
l'épicerie Desvergne (actuelle maison de M. et Mme A. Martin)
Devergne.
C'est toute la famille Denys qui
participait à l'organisation de bals lors des frairies . Nous les voyons
ici prêts pour aller monter le parquet de bal dans un village.
Ici à Vitrac...Il n'y a plus qu'à!
(Edgar Bissirier et Adrien Michelin)
Le montage du parquet de bal
dans les années 40, travail d'équipe au profit des prisonniers de guerre.
Parmi eux, Louis et Jean Vergnaud, Alexandre Denys, Edgar Bissirier,
Marc Colombier, Louis Fourgeaud et Pierre Lalay ( avec le chapeau au
centre de la première photo), fusillé par les nazis à Poitiers le
8 mai 1944.
L'orchestre prêt à jouer.
Retour de la chasse pour Edgar
Bissirier et Alexandre Denys.
Les lavandières ( dont Gisèle Bissirier) battent le linge au bord du
Rivaillon.
AVANT LES MACHINES.
Témoignage de Jeannine Vergnaud (Bohère)
(2010)
Le lavage du linge était une véritable institution. A
l'école, dans la buanderie ( à la place où fut plus tard
l'agence postale), il y avait deux énormes "ponnes" ,
bacs en fonte ou en terre cuite, placées au-dessus d'un
feu de bois. La lessive se faisait dans ces ponnes puis
la laveuse allait battre et rincer le linge au ruisseau
à l'aide d'une "selle " et d'un battoir.
Lavandières sous
le pont. (Photographie extraite du film de M. Nebout)
Voitures des années 50.
Lavage de la salade à la pompe, un jour de marché
avec ma grand-mère, Octavie Vergnaud.
Raisin cueilli :
Mélanie, Fernand, Alexandre, Catherine, Laurence et Hervé Denys; Martine
et Christine Chesne; Réjane Robichon et Patrice Dumas
Le
pressoir, au hameau de la Motte, Alexandre Denys avec Henri et Germaine
Contamine et leurs filles Suzanne, Odette et Francine.